- 5000.
A l'aube de la création du nouveau monde, un berceau de civilisation siégeait sur une immense étendue de sable rouge, aride, sans aucun élément aux alentours ; il n'y avait pas d'air, pas de nourriture, pas d'élément autre, juste un vide entre deux réalités. Nul être sensible ne pouvait y résider sans y mourir de faim, aussi de la chaleur du jour et de la nuit glaciale le soir, et sans l'air existant. La terre au sens propre n'existait en rien, le grain empiler peinerait à retenir les hommes sur le sol, ou les enfoncerait dans les entrailles de l'outre-monde. Le temps, laissant se former un royaume perdu, n'avait prit place, il se hâta alors à créer un intervalle logique entre la journée et le soir, ce qui, auparavant, prenait souvent un espace très différent.
300 années plus-tard.
(- 4700)
Né du ciel sans couleurs, la première lignée d'apparence humaine fit son apparition. Un teint livide, des yeux noirs ténèbres, d’apparence humaine. Supportant les conditions climatique et invivable, ils étaient le contraire de la création sensible ; ils supposaient l'immortalité de la longévité, mais la mort physique était possible, n'inspiraient pas à un désir de nourriture, ni d'abris, ni de richesse et conquête.
Sans langage, ils vivaient de signe, de compréhension immédiate, en état social, tous étaient situés à un même niveau, personne n'était à l'écart. Ce fut une communauté banale et sans règle qui se forma, mais celle-ci gardait un juste équilibre de paix. Monotone, ils étaient incapable de sentiment, et ils se reproduisaient, non pas comme des mammifères, mais via une duplication. Phénomène étrange. Leurs règnes n'étaient pas de guerre et d'injustice, ni de stupidité et d'asservissement, mais simplement de sommeil, de vision, et de marche. Lorsque un millier d'années passa, leurs clonage, autrefois synonyme de survie, devint stérile et inactif, arrêtant la croissance quoique lente de la populace.
1400 années,
(- 3600 )
De l'espace infini, retentit la complainte de la source universelle, et, comme présent, envoya une sphère scintillante contenant les quatre sources liées entres-elles. Celle-ci tomba à côté du peuple primaire, et, en un rien de temps, fondit l'essentiel de la vie ;
L'eau prit place, arrêté par la haute-terre qui rebâtit les fondations du sol. La flamme raviva une température significative de la réalité. Et l'air permit la construction de la nature. Les premiers animaux, les hommes comme nous les connaissons, les arbres, la nourriture, l'air, apparurent ensemble, créant un univers vivable. Hélas, le peuple créateur, sous le choc d'un tel bouleversement de leur origine, s'enfuit nul ne sait où, ni comment, loin des terres natives de l'ancien monde. Le temps, orgueilleux de ne pas avoir eut de rôle à jouer, s'empara de la vie, lui soumettant la mortalité du monde via la vieillesse, la maladie et la mort. Celle-ci ne pouvant qu’accepter, et, afin de ne pas voire détruite chaque vie via le temps, choisit de créer de nouvelle races usant des quatre éléments du nouveau monde ;
La terre entreprit la création des nains, et des elfes, ceux-ci devaient obtenir une longue vie, tel était le marché du contrepartie.
La flamme, elle, désira construire des peuples barbares, ainsi la plupart des monstres, des demis-orques, vinrent de cet élément, il demanda aussi une longue vie pour ses créations.
L'eau s'inspira de ses frères pour créer les animaux, et toute vie primitive, laissant pour eux des vies courte, afin de garder un juste équilibre.
Et enfin l'air remodela les humains, et des célestes et planaire, afin de leurs donnés un physique de juste cause.
Et ce fut, à travers ces éléments, qu'un paradis se façonna, l'ingéniosité de l'homme était déjà bien constituée, ainsi que son intelligence.
3600 ans plus-tard.
(- 1400)
Ayant développé l'orgueil, le désir et la puissance. La peuplade humaine, semblait louer de trop près l'orbe qui, depuis maints temps, siégeait sur une île de ce paradis. Le cœur de l'homme s'emplit d'une noirceur étrange, d'une flamme sombre, et, en ces conditions se livra les premières guerres, cruelles et sans pitiés, pour ce qui a été toujours le berceau de leurs univers. Face à une telle explosion de haine, l'objet, qui rassemblait les éléments majeurs, éclata, formant ainsi quatre entités d'apparence humaine.
Le feu, ainsi que le mal, se fit créer en un homme d'armure noire, d'une épée longue et d'un pavois et d'une capuche masquant son visage, qui lui disposait de longs cheveux noirs et de deux yeux sanglants. Toucher par les actions des hommes, son cœur se fit contre-nature, détestable et froid, il devint le mauvais à l'état pur. Son nom sera ; Sarakath, le déchu.
L'air, ci-nommer le bien, se fit représenté par une femme aux cheveux d'argent, aux yeux dorés, habillée d'une longue robe de soie blanche. Elle représentait la beauté et la bienveillance, l'opposé de Sarakath. On la nomma ; Esraë, la dame de la lune, la bonne.
L'eau, qui, bien qu'étant neutre, n'inspirait à se lier d'aucune sorte avec les autres éléments, disposait d'une pensée pour la bonté, et était donc étroitement lié à Esraë. Un homme, aux cheveux blonds mi-long, aux yeux d'azur, se fit donner comme la représentation des dieux des flots. On le renomma ; Navarel.
Et la terre, qui elle aussi, similaire à l'eau, ne désirait pas à avoir de penchant pour l'un de ses frères ou de sa soeur, disposait d'un certains désir de conquête, de guerre. Il s'approchait de Sarakath, sans la cruauté et le sadisme gratuit. Fait d'un physique de pierre, le crâne chauve et deux yeux bruns, le teint légèrement brunâtre, on le nomma ; Arkünroc.
Chacun se firent donner des domaines ;
Sarakath ; Le mal, la guerre, la destruction, la mort, duperie, du feu et parfois la loi, la magie, le soleil, le chaos.
Esraë ; La loi, la magie, le voyage, le bien, la guérison, la connaissance, la protection, la chance et l'air.
Navarel ; L'eau, la loi, la magie, le voyage, la connaissance, la chance, la protection, duperie.
Arkünroc ; Terre, guerre, chance, la faune, la force, voyage, destruction, chaos, protection.
Et se fut grâce ou à cause de ces demi-dieux, que notre univers se façonna. Hélas, sous le choc des tambours de guerre de certains des idéaux de ces forces supérieures, le monde tremble de leurs puissances. Mais, les rumeurs restent et stagnent en ce monde ;
- Il existerait un endroit où sont gardés les morceaux de l'enveloppe protectrice des quatre sources.
Cela laisserait une chance pour les humains, apeurés des combats acharnés entres les forces divines, de pouvoir réunifier le globe, et de réinstaurer la paix.
5000 ans plus tard…
- Désireux de rebâtir une citée sur laquelle il pourrait reposer en paix, l'homme entreprit et acheva la construction d'une ville, celle-ci se nommerait "Dharsa". Port franche sur un monde sans nom, où l'incertitude règne maîtresse. Et si, cette appellation, serait le nom de ces contrées ? De ce royaume, de ce monde. Nul ne le saît, seul les anciens pourraient encore jouir de ce savoir, précieux et emplis de désir.
A vous de jouer
(développé avec de l'inestimable aide de Kez)